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 « never say never » ― dollz&junk’ ♥

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E. Dollz Bellingsworthh
E. Dollz Bellingsworthh
« pauvre pleurnichard ignoré. »

• Crédits : CYRINE.
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• L'élève est là depuis : 23/08/2010


« 21 et ses conneries (a) »
Pseudo complet : Emerald Dollz Bellingsworthh
Année d'étude : Troisième année.
Cursus choisi: parcours juridique.

« never say never » ― dollz&junk’ ♥ _
MessageSujet: « never say never » ― dollz&junk’ ♥   « never say never » ― dollz&junk’ ♥ EmptyMer 25 Aoû - 3:02


« never say never » ― dollz&junk’ ♥ 00032dag « never say never » ― dollz&junk’ ♥ ACTION16 « never say never » ― dollz&junk’ ♥ Woi0z

DOLLZ & JUNK'
never say never


C’est pas vrai. C’est une vraie plaisanterie. J’en ai marre, plus que marre. Je ne veux plus avoir à jouer ce rôle de messagère entre maman et Nolan. Ce n’est pas à moi de faire en sorte qu’ils puissent communiquer d’une manière des plus pitoyables qu’il existe. Si elle a quelque chose à lui dire, qu’elle aille le voir, ce n’est pas vrai que je vais devoir le trouver dans l’Université chaque fois qu’elle décide qu’elle a envie de savoir comment il va ou s’il va s’en sortir, sachant qu’il n’a plus accès à rien. Comme si c’était ma faute s’il n’avait plus un rond, comme si j’étais celle à blâmer pour son départ de la maison beaucoup trop rapidement. C’était arrivé de nombreuses années auparavant, pourtant, cette impression de ne pas avoir jouer mon rôle de grande soeur correctement me hantait toujours, bien que je ne le laissais pas savoir à mon frangin. J’avais bien rapidement compris qu’impliquer les parents dans nos conversations rendaient les choses trop compliqués pour rien et même si ça me tracassait encore parfois, j’apprenais peu à peu à laisser tomber. Et ce serait beaucoup plus simple si ma mère ne me demandait pas de faire passer dix millions de messages à mon frère, prétextant qu’ils venaient tous de quelqu’un d’autre qu’elle. Elle allait me rendre folle à force et les problèmes avec Nolan reviendrait, et c’était exactement la dernière chose dont j’avais besoin présentement.

Je me promène dans les corridors de l’école, cherchant dans tous les coins où mon frère à l’habitude de se tenir si je ne trouverais pas sa binette quelque part afin de lui faire passer le message, en priant mentalement pour que ce soit le dernier pendant un long moment. Non pas que je n’aimais pas voir mon petit frère - au contraire, chaque moment en sa compagnie m’était précieux - seulement, je n’aimais pas savoir que je jouais encore l’entremetteuse entre eux et nos géniteurs. Il m’avait bien fait comprendre que ce n’était pas mon rôle et je ne tenais pas à le tenir, mais c’était plus ou moins difficile depuis quelques temps. Réalisant qu’il n’était pas dans l’Université en tant que tel, je me résous à aller voir à sa chambre s’il ne s’y cacherait pas pour X ou Y raisons, bien qu’il n’ait jamais réellement été le genre de personnes à rester enfermer dans sa petite chambre empestant l’homme. En chemin, je croise Julia, l’une de nos amies en commun et je ne peux m’empêcher de l’intercepter. Qui sait, peut-être qu’elle a des informations sur le lieu où se cache Nolan. « Hey Jules. Is there any chance you know where my brother is? » Elle se retourne vivement, semblant surprise de m’apercevoir. Jules est le genre de fille toujours dans la lune, présente physiquement, mais tellement loin dans son esprit. Elle met quelques secondes à me replacer et ma question semble difficile à comprendre et alors que je vais pour lui répéter ce que je viens tout juste de dire quelques secondes plus tôt, elle me coupe la parole pour finalement me répondre. « I’m sorry Dollz, I haven’t seen him all day! Maybe he’s in his room, he was not in the first class this morning. » Damn it. Qu’est-ce qui se passe avec lui encore? Je lui souris et la remercie de ses informations, lui confirmant que j’allais justement passer à sa chambre voir s’il y était. Elle me fait un signe de la main avant de s’enfuir aussi rapidement qu’elle s’était arrêtée une minute plus tôt et je reprends mon chemin vers l’aile ouest, là où avec chance je pourrais peut-être bien retrouvé ce disparu de la Terre qu’est mon petit frère.

Je cogne à la porte, une fois. Aucune réponse, étonnamment. Je retape une autre fois, m’énervant carrément contre la porte. J’ai une patience qui fait légèrement défaut, c’est pas la première fois qu’on me le dit. « If you’re there, open the damn door, right now! Nolan! » Je cogne encore et encore, jusqu’à ce que mon poing m’en fasse mal. Soit il est tellement hangover que son sommeil est le plus lourd que j’ai jamais vu - car personne ne peut dormir quand je me décide à frapper à leur porte - soit, il est vraiment absent, ce qui me met particulièrement de mauvaise humeur. J’aperçois la porte de Junk’ juste à côté et un sourire m’apparaît automatiquement au visage. Il y a un moment que je n’ai pas vu Junk’ - enfin, si une semaine peut être considérée comme ’’un moment’’ - et je me décide à cogner à sa porte, d’une manière beaucoup plus douce que celle dont je le faisais sur la porte de mon frangin. Même si Barbie n’est pas en compagnie de Junk’, au moins je suis certaine de me retrouver en bonne compagnie. La porte souvre finalement devant un Junk’, les cheveux encore en bataille, torse nu et une clope au bec. Mes sourcils s’écarquillent vaguement, d’une manière subtile qui n’indique pas réellement que j’admire les abdominaux bien construits du jeune homme alors qu’il affiche une mine d’interrogation quant à ma visite quelque peu matinale, considérant qu’il n’a pas de cours ce matin et que je suis bel et bien au courant. Je lui offre un léger sourire et passe une main dans mes longs cheveux noirs. « You never learned how to share Junk’? » Et sans en dire plus, je lui vole la cigarette qu’il a dans la bouche pour la placer entre mes lèvres et en retirer une longue bouffée, sous le regard toujours endormi du jeune homme. Je lui souffle la fumée en plein visage, un léger rire dans la voix alors que je remets la cigarette là où je l’ai pris à la base, dans la bouche du jeune homme. Je m’impose sans invitation dans la chambre de celui-ci et je referme la porte derrière moi. Je zyeute la chambre de Bouvier des yeux, réalisant assez facilement que mon frère ne s’y trouve pas. « Do you know where is my brother? I can’t find him anywhere. I think he losts himself somewhere. » Mes lèvres s’étirent de nouveau alors que je prend place sur le lit toujours défait du jeune homme. Tant qu’à être là, autant se mettre à son aise, non?


Dernière édition par E. Dollz Bellingsworthh le Mer 25 Aoû - 20:13, édité 1 fois
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C. Junk' Bouvier
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MessageSujet: Re: « never say never » ― dollz&junk’ ♥   « never say never » ― dollz&junk’ ♥ EmptyMer 25 Aoû - 8:59

(c) London
« never say never » ― dollz&junk’ ♥ Signatureuknow3


« A true friend never gets in your way unless you happen to be going down. »


J’avais la tête dans le cul. J’étais mort fatigué, mais j’étais là, les yeux ouverts. Et pourtant, je ne me réveille jamais tant que je ne suis pas pleinement reposé. Hier soir, c’était la fête. C’était même ma fête, j’étais encore le roi, pour ne pas changer. Et pour tout dire, j’en avais plutôt bien profité. Peut-être même un peu abusé, parce que je ne me rappelais rien du tout de ce qui s’est passé après une heure du matin. Ce qui est plutôt bizarre ; mais bon, je me fais confiance, je suis plutôt du genre raisonnable, même quand je suis bourré. Et puis passons les détails du genre comment j’étais rentré chez moi et qui avait pris soin de m’enlever mes chaussettes (je dors toujours avec mes chaussettes, ce n’était donc pas moi), personne n’a envie de se triturer l’esprit si tôt. Il est quelle heure, d’ailleurs ? Je jetai un coup d’œil à ma montre. Onze heures du matin. Et je n’avais pas cours aujourd’hui. Qu’est ce qui ne tournait pas rond chez moi, décidément ? Je m’assis sur mon lit et me frottai les yeux de la main gauche tout en cherchant à tâtons mon paquet de clopes et un briquet. Tant bien que mal, je me grattais une allumette. J’avais ce don de perdre mon feu partout, alors pour être sur de pouvoir avoir ma dose de tabac au réveil, je laisse toujours une demi-douzaine de boîtes d’allumettes sur ma table de chevet (ou plutôt sur la pile de bouquins qui me sert de table de chevet).

Je me levais pour préparer du café et une dose raisonnable de céréales au chocolat quand mes oreilles se débouchèrent. Il m’a toujours fallu un temps d’adaptation minimum pour émerger le matin, et ça n’aide pas d’avoir passé les trois quarts de la nuit à côté d’une enceinte qui passait de l’électro. Je disais donc : mes tympans se reconnectèrent et je compris ce qui m’avait en fait réveillé. « What the fuck is this fucking noise ?! ». Je détestais être réveillé brutalement, et même si ça m’avait pris pas moins d’une minute pour le comprendre, j’étais d’autant plus furieux. Un fou furieux tapait sur une porte quelque part dans le couloir en criant des trucs que je n’arrivais pas à comprendre, mais les sons graves raisonnaient dans mon cerveau comme un écho et c’était horrible. Je ne suis pas du genre à avoir la gueule de bois, mais il y a quand même un minimum. J’étais en train d’insulter cet abruti de tous les noms, cherchant à mettre la main sur un jean pour aller lui coller une droite vite fait bien fait avant d’aller me recoucher. Mais j’avais a peine fermé la boucle de ma ceinture que ça commençait à tambouriner à ma porte. J’allais péter un sacré câble, mais en fait j’avais trop la tête dans le cul comme ça. Mes cheveux étaient en bataille, j’avais la marque de mon oreiller sur la joue et mes yeux étaient à peine ouvert au quart. À peine j’ouvrais la porte que je fus calmé. La plus belle créature de Dieu venait d’y frapper, en tenue d’Eve et recouverte de chocolat. Je regardais ses jambes, me secouais la tête et me remis les idées en place. Non, en fait, elle était tout habillée et c’était Dollz. Arrive souvent à mon esprit de me jouer ce genre de tours, d’hallucinations quand je suis fatigué ou dans la lune. « You know, I think I’m gonna write a book. « How to wake friends up slowly for dummies », or something. » Le truc, c’est que je ne savais pas trop quoi dire. Et dans ce genre de situation, je suis le meilleur quand il s’agit d’improviser un truc à la fois marrant et qui ne sert à rien. Je lui jetai un regard interrogateur, plus du genre « what the hell are you doing » que « want a cup of tea ? ». « You never learned how to share Junk’? » Elle me prit la clope que j’avais en bouche et je la retrouvais à sa place avant que j’eus même le temps de me demander où elle avait filé. Et là, tout s’est déroulé très rapidement. Elle est rentrée dans ma chambre, m’a posé une question à la quelle j’ai a peine eu le temps de répondre et est allée directement s’affaler sur mon lit. « Do you know where is my brother? I can’t find him anywhere. I think he losts himself somewhere. » « Yeah I don’t really know. Maybe he’s having some lessons or something, I have no idea. I just woke up. ». Elle était assise sur mon lit, elle faisait comme chez elle. C’est un truc que j’aimais bien, dans notre relation. Qu’on soit n’importe où, on faisait comme si on était chez soi. On faisait comme si on se connaissait depuis toujours. Je fis le tour du lit et allai me recoucher là où j’avais une pile d’oreillers assez énorme que pour me tenir assis. Je plaçai mes bras derrière la tête, tirai encore une taffe de ma cigarette et soupirai en recrachant la fumée. « Home sweet home, isn’t it ? »



Dernière édition par C. Junk' Bouvier le Mar 31 Aoû - 20:30, édité 5 fois
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E. Dollz Bellingsworthh
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MessageSujet: Re: « never say never » ― dollz&junk’ ♥   « never say never » ― dollz&junk’ ♥ EmptyMer 25 Aoû - 20:39

Une personne moins acharnée que moi aurait probablement réalisé bien plus tôt la non-présence de mon frère dans sa chambre universitaire. Pourtant, j’avais persisté, continuant d’espérer qu’il ouvrirait finalement la porte alors que toute personne normalement constituée aurait abandonné après le troisième coup. J’avais longuement soupiré, avant de changer finalement de destination, bien heureuse toutefois de me retrouver juste en face de la chambre du jeune Bouvier. Je ne mets pas longtemps avant de m’introduire dans la petite chambre du garçon, qui ne semble pas apprécier cette façon qu’est mienne de montrer que je suis présente et que j’attends bel et bien quelque chose. « You know, I think i’m gonna write a book « How to wake friends up slowly for dummies » or something. » Je soupire d’exaspération, d’une manière exagérée alors que je prends déjà une bonne bouffée de sa cigarette, sans son autorisation ou quoique ce soit. De toute façon, je sais qu’en le demandant ou non, j’aurais fini par l’avoir et il n’aurait rien pu faire pour m’en empêcher. « Do you know that smoking is really bad for your healt? You should quit, seriously. » Je lui fais un petit sourire sarcastique, moi qui suit loin d’être bien placée pour donner un tel conseil, pourtant je ne pouvais pas m’en empêcher. Junk’ n’était pas qu’un fumeur. C’était un fumeur compulsif, un véritable obsédé de la clope. Il n’y avait pas un moment que je passais en sa compagnie ou je ne le voyais pas fumer sa dose habituelle de cigarette, pourrissant de cette odeur addictive l’espace qui nous entourait. Mais c’était Junk’ et je me doutais bien que ma réplique lui passerait six pieds par-dessus la tête, mais je ne pouvais m’en empêcher, allez savoir pourquoi.

« Yeah, I don’t really know. Maybe he’s having some lessons or something, I have no idea. I just woke up. » J’aurais voulu éclater de rire, mais au fond, c’était loin d’être étonnant de la part du jeune homme. Monsieur avait probablement fait la fête toute la nuit, ce qui expliquait les cheveux en batailles et les yeux dans le même trou. Et malgré tout, malgré cet air de lendemain de veille, Junk’ avait toujours ce charisme étonnant qui le rendait ‘’mignon’’ peu importe la situation. « Oh really? How surprised I am of you! » On pouvait entendre le sarcasme dans ma voix a des kilomètres a la ronde, pourtant, ça ne m’empêchait pas d’afficher ce petit sourire qui ne se décollait jamais de mes lèvres lorsque j’étais en sa compagnie. « Good party? » Il n’était pas difficile de deviner que c’était bel et bien une fête probablement trop arrosée qui avait causé cette tête au jeune homme, lui qui profitait et abusait des bonnes choses à chaque fois qu’il le pouvait. Avec les années, j’avais appris à le connaître et chaque chose qu’il faisait prenait automatiquement un sens. Exactement comme s’il n’avait pas besoin d’ouvrir la bouche pour que je comprenne ce qu’il veule dire, à un niveau tout de même réaliste. Après tout, il était le meilleur ami de mon frère, pas le mien, pourtant il fallait s’avouer qu’avec les années, ce mec qui n’était à la base que le copain de l’autre, est devenu un ami aussi. Quelqu’un sur qui je pouvais compter, avec qui il était toujours plaisant de déconner. Et qu’il semblait même amusant de réveiller un lendemain de veille, un plaisir à répéter éternellement si vous voulez mon avis.

Je prends place sur le lit alors que Junk’ ne tarde pas à m’y rejoindre alors qu’il se rallonge, appuyant sa tête sur l’un des multiples tas d’oreillers qui se retrouve partout autour de lui, recouvrant une bonne surface de son lit. Je fixe le mur devant moi, le souvenir des nombreux moments passés ici la dernière année me revenant à l’esprit. Toutes les conneries qu’on a pu faire, les niaiseries qu’on a pu dire avec mon frère, c’est incroyable. L’été a passé bien rapidement, un été loin des deux garçons qui avaient réussi à se faire une place tout de même important dans ce semblant d’existence qu’il me restait. Je sors soudainement de mes pensées alors que la voix faible, mais grave de Junk’ me ramène sur Terre. « Home sweet home, isn’t it? » Je décide de m’allonger à mon tour, ma tête tombant mollement sur le ventre du garçon, d’une façon qui me semble totalement naturelle alors que mon regard se perd dans le plafond. « I guess so. It is weird to start school again though. » Je repense aux nombreux voyages que j’ai fais pendant les vacances, que ce soit ceux avec mes parents, avec mes amies ou bien même cette petite semaine que l’on s’est offert Barbie et moi, pleins de souvenirs mémorables que je garderais, bien que la présence de Junk’ m’avait inconsciemment manqué. Je ne l’avais pas réalisé lors de ces nombreuses journées sur la plage ou dans le centre commercial, mais ses conneries m’avaient manqués, tous les calls qu’ils pouvaient lâchés seulement pour briser un silence ou faire fondre la glace, ou tout simplement pour me faire rire même quand j’en voulais à la vie entière. Sa présence m’avait manqué même et personne ne me manquait jamais, sauf peut-être bien mon frère. J’étais une fille indépendante, sans attache. Même mes amies de filles ne me manquaient jamais plus que ça. Je n’avais aucune idée de ce que ça voulait dire, mais je n’avais pas honte de le dire, peu importe ce que ça pouvait signifier. « I never thought I would actually say that to someone someday, but I think I missed you, this summer. » Je lâche un rire parce que ça sonne complètement ridicule dans ma bouche. Dollz s’ennuyée de quelqu’un? On aurait définitivement tout vu dans ce bas monde. « How was yours? » Je n’avais pas vraiment eu de comptes-rendues sur toutes les imbécilités qu’il avait pu faire pendant l’été, et j’étais bien intéressée à savoir les nouveaux plans qu’il avait pu trouver pour qu’on se marre encore plus durant la nouvelle année.
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MessageSujet: Re: « never say never » ― dollz&junk’ ♥   « never say never » ― dollz&junk’ ♥ EmptyJeu 26 Aoû - 10:58

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« A true friend never gets in your way unless you happen to be going down. »


« Do you know that smoking is really bad for your healt? You should quit, seriously. » Le sens de l’humour de Dollz était exquis. C’était le mot, exquis. Raffiné, fin et très diversifié. Du genre à faire des blagues très philosophiques, et à avoir une ironie surprenante. Autant qu’est la mienne maintenant. Il est vrai que Dollz était quelqu’un d’amusant, autant dans les situations que dans la répartie. Mais il lui arrivait (trop) souvent de dire des choses dont tout le monde se doute, qui ne servent à rien et qui ne sont même pas spécialement amusantes. Le « arrête de fumer », je le connaissais par cœur. Mais quand c’était elle qui me le disais, ça raisonnait différemment que quand ma mère ou encore June me ressortaient le refrain. Quand Dollz le disait, j’avais envie de rire, surtout quand elle venait de me chopper ma cigarette des lèvres pour taffer dessus. « Oh yes. I will, I promess. But I wont. » Et c’était vrai ; je n’allais jamais arrêter de fumer, je le savais bien. C’était comme ça ; tout était prévu : un cancer du poumon à mes soixante-huit ans et mourir trois ans plus tard. Et si ça m’arrivait vraiment, je serais plutôt heureux. C’est sûr, peu de monde peut se vanter d’avoir vécu jusqu’à soixante et onze ans. Mais bon. Les détails de ma mort n’intéressent pas beaucoup de monde, et surtout maintenant. « Oh really? How surprised I am of you! Good party? » Oh oui, c’était une bonne fête. Elles le sont toujours. Mais rappelons nous que la fête d’hier était très floue dans mon esprit. Je ne m’inquiétais pas de n’en avoir aucun souvenir, au contraire, si je ne m’en rappelais pas c’est qu’elle devait être géniale. Je me souvenais des fûts de bière impressionnants et des cocktails roses et bleus. J’acquiesçais de la tête avec un sourire large et mes yeux plissés, ce qui voulait tout dire, tout dire du genre « oh oui, fête incroyable, tu aurais du venir. » Mais je n’étais pas très matinal, et parler le matin, alors que je n’avais pas encore bu mon café, c’était trop me demander. Alors argumenter sur ma nuit pour lui faire plaisir, c’était bien trop me demander. Nous nous trouvions sur mon lit, regardant le plafond, complètement calme. Elle avait déposé ça tête sur mon ventre, naturellement, et je ne trouvais pas ça bizarre, bien que j’étais toujours torse nu. Je trouvais même ça agréable.

« It is weird to start school again though. » Oui, c’était effectivement bizarre. Les vacances étaient passées très vite, bien que je ne sois pas parti longtemps. J’étais resté chez ma mère pendant tout le mois de juillet, et ensuite j’étais parti faire mon annuel tour des States en voiture, avec mes potes, jusqu’au Mexique. On était rentrés une semaine plus tôt et j’avais a peine eu le temps de me réinstaller à l’université. Avec les cours qui allaient bientôt recommencer, certains même ayant déjà repris facultativement, il me fallait bien quelques temps pour me réhabituer à la vie estudiantine. Mais j’étais quand même contant de reprendre un rythme scolaire, surtout de cette façon. D’une étrange manière, je me sentais chez moi à l’université. Les professeurs m’aimaient bien, je connaissais beaucoup d’étudiants et encore plus savaient qui j’étais, j’étais indépendant. Reprendre le droit en troisième année me faisait plaisir, surtout que Dollz suivait les mêmes cours que moi. Je réfléchissais tellement à tout ça que je ne lui avais pas fourni de réponses. Si je m’arrêtais de parler, ça allait paraître louche. « Yeah, it is. But nothing’s changed. » Je ne savais pas quoi dire d’autre. C’était ça, rien n’avait changé. Rien ni personne, d’ailleurs. Et il faut dire que ça me faisait plaisir de voir que Dollz était fidèle à elle-même. « I never thought I would actually say that to someone someday, but I think I missed you, this summer. » Je partageais son avis. Elle m’avait aussi énormément manqué. Je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, parce que j’étais beaucoup occupé moi aussi. Mais j’avais un peu honte de m’avouer que j’avais plus pensé à elle qu’à June, quand j’étais seul. C’est que je l’aimais beaucoup, Dollz. Dans quel sens, c’était encore un mystère. Ou du moins quelque chose que je ne veux pas m’avouer.

Elle riait de ce qu’elle venait de dire, et elle avait un superbe rire. Je ne m’en étais pas rendu compte, mais j’avais posé ma main sur ses cheveux qui caressaient mon ventre. C’était naturel, je jouais avec ses cheveux. Je ne savais pas si elle s’en rendait compte, mais moi en tout cas je ne m’en étais pas rendu compte. Ma cigarette s’était consumée et je la jetai dans mon cendrier. « How was yours? » Comment était mon été. Eh bien, je dirais chaud. Il avait fait plutôt chaud cet été. En fait, il n’y avait rien de particulier à dire sur mon été. « Oh, you know. Trippers stuffs. I went to Mexico with some friends of mine. Nothing special. » Je parlais d’une voix rauque, faible. Comme si j’allais m’endormir. J’avais les yeux fermés et je jouais toujours avec ses cheveux. Il y avait un trou dans la conversation, mais pas un vide gênant, non. En fait, avec Dollz, il n’y avait pas besoin de beaucoup parler. Sa seule présence me convenait. « I missed you too. » La situation devenait vraiment bizarre. J’aimais être comme ça avec Dollz, j’adorais même. Mais ce n’était pas convenable pour beaucoup de raisons. Son frère, June, nous. Nous étions en fait trop intimes à ce moment là, par les idées qui me passaient par la tête comme par la situation. Je lâchais ses cheveux, me redressais un peu et me raclai la gorge. Mes idées s’étaient remises en place, et je ne savais pas ce qui m’était passé par la tête de nous laisser être comme ça. Être couchés sur mon lit, limite l’un sur l’autre à parler inconsciemment de sentiments. « So. You have to see your bro right now, or it can wait ? »


Dernière édition par C. Junk' Bouvier le Mar 31 Aoû - 20:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « never say never » ― dollz&junk’ ♥   « never say never » ― dollz&junk’ ♥ EmptyLun 30 Aoû - 5:24

Je n’étais pas une grosse fumeuse. En réalité, je l’avais déjà été, dans certaines périodes de ma jeunesse que l’on pourrait très facilement qualifier de « difficiles », mais depuis quelque temps j’avais grandement diminué la dose de cigarette que je pouvais me fumer de jour en jour et bientôt, la nicotine ne fut plus qu’une envie comme un autre. Exactement comme un bon carré de chocolat. Je n’en avais pas besoin littéralement. Je n’avais plus cette impression de devoir fumer pour me sentir bien chaque jour. Non, c’était une envie qui me prenait une fois de temps en temps. Comme présentement, après tout, ce n’était pas qu’une petite cigarette qui allait m’achever, pas vrai? J’avais fait bien pire auparavant, sans toutefois que je n’ai envie de me rappeler de cette période de ma vie. « Oh yes, I will, I promess. But I won’t. » J’avais envie de lui dire tant pis pour toi, mais cette réponse était quelque peu facile et il fallait se l’avouer, tout aussi inutile.

TOMORROW, duh, I SUCK. T.T
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